Le Marathon du Mont Blanc


Chanceuse d'avoir été tirée au sort, la fine équipe (Vanessa, Lili, Marie-Hélène, Henri et Guillaume) s'est préparée pour affronter les pentes du Mont-Blanc et son marathon annoncé avec un 2540 m de D+.


 











Les retours de notre équipe d'un jour :













A chacun sa course :

Pour Lili, c'était un "kiff complet" !
"Oh qu’elle était dure cette course mythique ! Très technique en montée comme en descente (on a appliqué la technique du “ crabe” !). 
Incontestablement le plus dur trail jamais couru jusqu’alors, mais aussi le plus sublime tant le cadre est exceptionnel, les paysages FABULEUX du Mont Blanc, on a profité de tout ici à Chamonix, quelle énergie quelle ambiance ! 
Mont Blanc, tu es magique ! "

La course de l'année pour Vanessa :
"J’ai commencé ma prépa il y a 3 mois en axant sur le renforcement musculaire car pour avoir vécu plusieurs fois ce type course…je savais que les montées et descentes allaient tirer sur les quadriceps et chevilles … Une seule appréhension avant la course : les barrières horaires et la chaleur … J’ai très bien géré le début de course … première montée d’un coup et première descente roulante … ça c’est compliqué autour de 31km lors de la fin de la deuxième montée , la deuxième descente a bien tiré sur les quadri : racine, pente hyper raide, le temps s’allonge, la chaleur monte , je ralentis mais toujours « un pied devant l’autre » comme dirait Louis. Je reprends de l’énergie sur la troisième montée, petit sandwich , douche avec les jets des ravitos. J’amorce la dernière descente du même type que la deuxième sauf qu’elle fait plus de 1000m. Je termine les 3 derniers km avec les quadri en feu et gros mal de cœur … Je passe la ligne d’Arrivée 20 minutes avant la barrière horaire … le job est fait …"



Quant à Marie-Hélène :
Je retiens d’abord le plaisir du partage avec les copains, le voyage, la beauté exceptionnelle du paysage à Chamonix, l’émotion du départ avec tous ces champions. La majesté du Mont Blanc qui nous domine et qui rend cette course particulière.  Donc, beaucoup d’émotion depuis le départ et la sensation d’être très en forme jusqu’à la moitié de la montée vers le col des posettes (altitude 2200 m) où un problème d’hydratation m’a scotchée et vidée d’énergie jusqu’au sommet.  “ La montée encore et encore , c’est que le début , d’accord, d’accord..“ (Francis Cabrel!). La forme est revenue dans la descente mais j’étais éprouvée et je connaissais la suite du parcours pour l’avoir réalisée l’an passé, alors j’ai décidé de m’arrêter à Vallorcine après 24 km . Une décision difficile mais tellement raisonnable pour garder le plaisir de courir en pleine nature! 



Ne reste plus qu'à leur souhaiter une bonne récupération, pour de nouvelles aventures !