L'Ultra Marin
Direction la Bretagne et le Golfe du Morbihan pour le VAC sur l'Ultra Marin. Trois beaux parcours attendaient Nathalie, Florence, Laurence, Joëlle, Bruno et Laurent : un 36, un 100 et un 175km.
Les parcours proposés
Un pour la marche nordique de 29 km :
Et 4 formats pour la course à pied.
Un 34 km sur lequel Florence, pleine de gratitude, a bien mérité sa médaille.
Le retour de Florence :
Que ce fut dur de passer au delà de la douleur. Avancer coûte que coûte. Cette médaille que je suis allée chercher c'est aussi la tienne coach Joelle Lecroart tout ce travail fait ensemble m'a porté. Merci Joëlle, Laurence pour avoir parcouru avec moi les 3 derniers kilomètres vos encouragements m'ont été plus que précieux et mon ❤️ Bruno. Comme la devise du VAC est belle et si vraie : On ne lâche rien ni personne ! Cette victoire merci de m'avoir donner la force d'aller la chercher❤️❤️❤️❤️❤️ Merci aussi à Paty, Lorenzo, Nath et Luis pour votre soutien vos conseils et votre écoute.
Il n'y avait pas de représentant sur le 56 km, peut être l'an prochain qui sait?
Avec la banane du début à la fin, le duo Bruno-Laurent aura parcouru les 100 km (et même un peu plus) du Raid
Le retour de Bruno :
"Un grand merci à tous pour vos encouragements, c'est le résultat de longs mois d'entraînement mais aussi une très belle aventure.
Je voudrais remercier plus particulièrement Joëlle pour ses plans d'entraînements en vu de ce défi. Laurent qui fût mon partenaire de galère et qui m'a bien aidé. Laurence avec qui nous avons fait tous les entraînements et qui est en ce moment sur le GRM 175 km🤞
Bien sûr ma chérie Florence pour l'intendance de la course qui est primordiale 💖💖💖💖.
Louis pour ses conseils et le suivi de la course.
@vacathle pour tout vos encouragements
Nous sommes partis sous la pluie de Sarzeau et elle nous a suivie sur les 50 premiers km avec de belles averses où nous étions bien trempés. Ça rend la course encore plus difficile. Je suis parti un peu trop vite sur les 10 premiers km.
Jusqu'au 50 km ça allait bien mais je commençais à sentir les km dans les jambes car c'est une course très roulante qui ne laisse pas beaucoup de repos.
En arrivant au ravitaillement du 69 km, j'étais vraiment dans le doute pour les 45 derniers km mais Florence et Laurent m'ont soutenu.
En arrivant au dernier ravito du 91 km, les jambes n'étaient plus là, les pieds et cuisses criaient leurs douleurs mais il était hors de question de ne plus aller au bout alors avec Laurent nous nous sommes mutuellement motivés et aidés pour arriver au bout de ce superbe défi en 17:01:56 et obtenir cette 🏅finisher que l'on était venu chercher."
Laurence, Joëlle et Nathalie se sont lancées sur le parcours du 175 km.
Le récit de Nathalie à la suite de son succès :
"J’ai choisi l’ultra marin car je voulais me défier et faire une plus grande distance.
Au départ je ne savais pas quel temps j’allais mettre mais je voulais essayer de ne pas passer 2 nuits à courir.
La course commence avec beaucoup de coureurs mais finit par s’étioler au fur et à mesure des kilomètres et je me retrouve à courir avec les mêmes personnes avec le même public qui nous encouragent. Ils sont très sympa et ont toujours un petit mot pour nous soutenir. Je croise Patricia 2 fois et un ami qui est venu m’encourager en surprise sur ma course et me fait un bien fou au bon moment puisque je commençais à dormir debout. Une petite chute dans la nuit et me voilà au petit jour pour embarquer sur le bateau qui nous mènera de l’autre côté du golfe pour continuer le trail.
Un arrêt chez le podologue pour des ampoules et me voici repartie pour 10km dans le sable un peu compliqués qui nous empêche de courir comme on le voudrait. Marée haute oblige nous voici à marcher dans l’eau jusqu’aux genoux qui nous permet de faire notre cryothérapie mais les pieds ensablés ne sont pas contents eux.
Après l’île aux moines nous voici arrivés sur les quais. Dernière ligne droite avant l’arrivée. François est venu courir les derniers km avec moi et nous sommes applaudis par toute la foule. Michael un ami ainsi que le VAC m’attendent à l’arrivée. L’émotion est là d’avoir fini dans un temps honorable mais déçue de constater que si les filles sont là c’est qu’elles ont dû abandonner.
Je suis fière d’avoir fini ma course, d’avoir pris du plaisir sans une seule fois avoir envie d’abandonner et je me penche déjà sur la prochaine … "
